Terme | Définition |
éruption cutanée | Apparition de boutons ou de plaques sur la peau. Ces lésions peuvent être dues à un aliment, à un médicament, et traduire une allergie ou un effet toxique. De nombreux virus peuvent également provoquer des éruptions de boutons : celles de la rubéole, de la roséole et de la rougeole sont les plus connues. |
alcool | Nom général désignant une famille de substances qui ont la propriété de pouvoir être mélangées à l'eau et aux corps gras. L'alcool le plus courant est l'alcool éthylique (éthanol), mais il existe de nombreux autres alcools : méthanol, butanol, etc. Le degré d'une solution alcoolique correspond au volume d'alcool pur présent dans 100 ml de solution, en sachant que 1 verre ballon de vin ou 1 demi de bière (25 cl) contiennent environ 8 g d'alcool.
Lorsque l'alcool est utilisé comme antiseptique, un dénaturant d'odeur désagréable lui est souvent ajouté pour éviter qu'il soit bu. Contrairement à une croyance répandue, l'alcool à 70° (ou même à 60°) est un meilleur antiseptique que l'alcool à 90°.
Consultez l'article : Alcoolodépendance |
allergie | Réaction cutanée (démangeaisons, boutons, gonflement) ou malaise général apparaissant après un contact avec une substance particulière, l'utilisation d'un médicament ou l'ingestion d'un aliment. Les principales formes d'allergie sont l'eczéma, l'urticaire, l'asthme, l'œdème de Quincke et le choc allergique (choc anaphylactique). L'allergie alimentaire peut également se traduire par des troubles digestifs. |
altération | Modification en mal par rapport à un état normal, détérioration. |
anémie | Baisse du taux d'hémoglobine dans le sang, qui se traduit le plus souvent par une baisse du nombre des globules rouges. Le fer est indispensable à la synthèse de l'hémoglobine. Une carence en fer lors d'une grossesse, d'un régime végétarien, d'hémorragies abondantes ou répétées (règles) est une cause fréquente d'anémie. D'autres causes, plus rares, sont liées à des carences en vitamines du groupe B. |
antécédent | Affection guérie ou toujours en évolution. L'antécédent peut être personnel ou familial. Les antécédents constituent l'histoire de la santé d'une personne. |
chimiothérapie anticancéreuse | Traitement médicamenteux destiné à soigner les cancers. Le mécanisme d'action des différentes chimiothérapies est très proche : il consiste à détruire les cellules cancéreuses, qui se divisent rapidement, en altérant leur ADN, leur métabolisme ou les mécanismes moléculaires qui leur permettent de se diviser. Suivant leur mode d'action, les chimiothérapies anticancéreuses sont classées en plusieurs grandes familles : les alkylants, les antimétabolites, les poisons du fuseau et les inhibiteurs de la topo-isomérase. D'autres ont un mode d'action complexe, qui ne permet pas de les classer facilement.
La toxicité des chimiothérapies n'est malheureusement pas dirigée exclusivement contre les cellules cancéreuses. D'autres cellules à développement rapide, comme celles du sang, des cheveux ou du tube digestif, sont également touchées, entraînant de nombreux effets indésirables. Mais contrairement aux cellules tumorales, les cellules saines ont des capacités de réparation plus ou moins complètes, ce qui explique par exemple que les cheveux repoussent après une chimiothérapie qui a provoqué leur chute. |
constipation | Ralentissement du transit intestinal se traduisant par la raréfaction des selles.
Consultez l'article : Constipation de l’adulte ou Constipation de bébé et de l'enfant |
convulsions | Contractions involontaires limitées à quelques muscles ou généralisées à tout le corps. Elles sont dues à une souffrance ou à une stimulation excessive du cerveau : fièvre, intoxication, manque d'oxygène, lésion du cerveau. Les convulsions peuvent être dues à une crise d'épilepsie ou à une fièvre élevée chez le jeune enfant. |
corticoïde | Substance proche de la cortisone. Les corticoïdes naturels, nécessaires au fonctionnement de l'organisme, sont fabriqués par les glandes surrénales. Les corticoïdes de synthèse, dérivés chimiques de la cortisone, sont utilisés comme anti-inflammatoires puissants. |
créatinine | Substance dosable dans le sang, dont l'élévation anormale traduit une insuffisance rénale. |
diarrhée | Le sens médical strict de diarrhée est « émission de selles trop fréquentes et trop abondantes ». En fait, le sens commun assimile la diarrhée à la notion de selles liquides et fréquentes. Normalement, les selles sont pâteuses, mais l'émission de selles liquides ou à peine formées, sans douleur ou trouble particulier associé, n'est pas pathologique. On peut parler de diarrhée lorsque les émissions de selles liquides se répètent dans la journée, et que les besoins sont impérieux ou douloureux.
Beaucoup de médicaments peuvent accélérer le transit intestinal et rendre les selles plus liquides, sans que cet effet indésirable soit réellement préoccupant.
Les antibiotiques peuvent altérer la flore digestive, indispensable à la digestion, et provoquer des diarrhées plus ou moins gênantes mais bénignes. L'effet apparaît immédiatement ou après quelques jours de traitement. Une forme de diarrhée grave et exceptionnelle, la colite pseudomembraneuse, peut être observée après un traitement antibiotique ; cette affection se traduit par l'émission de glaires et de fausses membranes (ressemblant à des lambeaux de peau) associées à des douleurs abdominales ; une constipation peut remplacer la diarrhée initiale. La colite pseudomembraneuse peut survenir plusieurs jours après l'arrêt du traitement antibiotique et nécessite un avis médical urgent.
Consultez l'article : Diarrhée et gastro-entérite de l’adulte ou Diarrhée et gastro-entérite de l’enfant |
diurétique | Médicament permettant une élimination accrue d'eau par les reins. Le plus souvent, cette perte d'eau fait suite à la perte de sels provoquée par le médicament (salidiurétique).
Les diurétiques sont surtout utilisés dans le traitement de l'hypertension artérielle, alors que leur mécanisme d'action dans cette maladie est mal connu. Ils sont également prescrits dans l'insuffisance cardiaque aiguë ou chronique, les œdèmes et d'autres affections plus rares.
Ces médicaments provoquent une perte de sodium et de potassium (sauf pour certains d'entre eux appelés « épargneurs de potassium »). Leur prise prolongée nécessite donc un contrôle régulier du potassium sanguin, pour éviter les troubles cardiaques qui pourraient résulter d'une hypokaliémie (manque de potassium dans le sang). Le manque de sodium est une autre conséquence possible, mais plus rare aux posologies habituelles, de l'usage prolongé des diurétiques ; il se détecte également par une prise de sang. |
excipient | Substance sans activité thérapeutique entrant dans la composition du médicament ou utilisée pour sa fabrication. L'excipient a pour fonction d'améliorer l'aspect ou le goût, d'assurer la conservation, de faciliter la mise en forme et l'administration du médicament. Il sert aussi à acheminer la substance active vers son site d'action et à contrôler son absorption par l'organisme.
L'excipient devrait avoir une innocuité parfaite (être bien toléré) ; néanmoins certains peuvent entraîner des réactions allergiques ou des intolérances individuelles : il s'agit des excipients à effet notoire.
Consultez l'article : Les excipients à effet notoire |
hypocalcémie | Baisse du taux de calcium dans le sang, consécutive à une maladie ou à l'usage de certains médicaments. |
inflammation | Réaction naturelle de l'organisme contre un élément reconnu comme étranger. Elle se manifeste localement par une rougeur, une chaleur, une douleur ou un gonflement. |
insuffisance rénale | Incapacité des reins à éliminer les déchets ou les substances médicamenteuses. Une insuffisance rénale avancée ne se traduit pas forcément par une diminution de la quantité d'urine éliminée. Seuls une prise de sang et le dosage de la créatinine peuvent révéler cette maladie. |
intraveineuse | Injection d'un médicament dans une veine, généralement au pli du coude, après désinfection de la peau. Lorsqu'il s'agit d'une injection intraveineuse directe à l'aide d'une seringue, l'effet du médicament est immédiat, mais bref. À l'inverse, la perfusion permet une administration continue et contrôlée de la substance active, diluée dans un flacon de sérum.
Abréviation : IV. |
IV | Abréviation d'intraveineuse. |
mannitol | Le mannitol est un sucre que l'on trouve en grandes quantités dans les algues marines. Il est utilisé pour remplacer le sucre (c'est un édulcorant sous le sigle E421) ou pour éviter le dessèchement d'un aliment ou d'une confiserie. Le mannitol est très souvent présent dans les bonbons et, en particulier, ceux destinés à rafraîchir l'haleine. Il est également présent dans de nombreux médicaments comme excipient (composant sans activité thérapeutique). Chez certaines personnes, le mannitol provoque des troubles intestinaux (diarrhée, ballonnements). |
ostéoporose | Fragilisation des os, qui deviennent poreux et cassants.
Consultez l'article : Ostéoporose. |
Paget | Maladie caractérisée par un développement anormal et une déformation de certains os du squelette. |
palpitations | Perception anormale de battements cardiaques irréguliers.
Consultez l'article : Palpitations. |
perfusion | Administration très lente d'une substance par voieintraveineuse. Le flacon est relié à la veine par un tuyau souple et transparent permettant de contrôler le débit.
Synonyme : goutte-à-goutte. |
radiothérapie | Utilisation de la radioactivité pour soigner certaines maladies, notamment des cancers. |
sodium | Substance minérale qui peut former des sels, notamment avec le chlore (chlorure de sodium, ou sel de table). |
syndrome | Ensemble de symptômes fréquemment associés ; un syndrome grippal, par exemple, associe une fièvre élevée, des courbatures et un mal de tête. Un même syndrome peut être présent dans des maladies de causes différentes. |
trouble du rythme cardiaque | Anomalie grave ou bénigne de la fréquence des contractions du cœur. L'extrasystole est une contraction survenant juste avant ou après une contraction normale, souvent perçue comme un léger choc dans la poitrine. La fibrillation est une contraction irrégulière et désordonnée. D'autres troubles existent : torsades de pointes, syndrome de Wolf-Parkinson-White, maladie de Bouveret, tachysystolie, flutter et bloc auriculoventriculaire, etc.
Consultez l'article : Troubles du rythme cardiaque. |
troubles digestifs | Ensemble de symptômes traduisant une irritation ou un mauvais fonctionnement du tube digestif. Un ou plusieurs troubles peuvent être présents : nausées, vomissements, aérophagie, douleurs abdominales, brûlures d'estomac, ballonnements, flatulences, diarrhée ou constipation, etc. Les antibiotiques peuvent favoriser les candidoses, souvent responsables de troubles digestifs. |
uvéite | Inflammation interne de l'œil qui concerne l'iris et les structures voisines. |
vertige | Symptôme qui peut désigner une impression de perte d'équilibre (sens commun) ou, plus strictement, une sensation de rotation sur soi-même ou de l'environnement (sens médical).
Consultez l'article : Vertiges. |
vigilance | État d'éveil de la conscience. La vigilance peut être diminuée après l'ingestion de certains médicaments dont l'emballage comporte un pictogramme représentant une automobile noire dans un triangle rouge. |
vitamine | Substance indispensable à la croissance et au bon fonctionnement de l'organisme. Les besoins en vitamines sont normalement couverts par une alimentation variée. Dans les pays développés, seule la carence en vitamine D, chez le jeune enfant ou le vieillard peu exposés au soleil, justifie une supplémentation systématique. Un apport supérieur aux besoins, par des médicaments notamment, peut être à l'origine d'un surdosage et de troubles divers (vitamines A et D essentiellement).
Consultez l'article : Les vitamines. |
J'ai fait l'injection vendredi 3 janvier à 12h, à 17h j'ai commencé à avoir des frissons, la peau du dos très sensible au toucher et j'avais froid.
Nous sommes le 7 janvier et j'ai toujours la peau du dos très sensible au toucher. Je me demande combien de temps ça va durer.
Je ne ferai pas une 2em injection dans 1 an.
Bonjour
Vous pouvez déclarer vous-même ces effets indésirables potentiels sur le site signalement.social-sante.gouv.fr car ce sont ces déclarations qui font progresser la connaissance des effets indésirables des médicaments.
Bonjour, Je voulais absolument témoigner; car ayant lu avant ma 1ère injection les commentaires de ce site concernant l'ACLASTA, je n'étais (vraiment) pas rassurée ! Finalement, en respectant bien (beaucoup boire d'eau avant et après l'injection / prendre Doliprane 30 mns avant, et pendant 48 h en systématique/ se reposer 1 ou 2 jours) ce que ma Rhumatologue m'avait conseillée; et, franchement, c'est passé "comme une lettre à la poste !"... Aucun effet indésirable ! Donc, il faut rester zen; et tout se passe bien. (même l'infirmière qui m'a fait la perfusion, est rendu pour elle-même au 5 ème traitement, sans aucun effet indésirable) ... Bon courage à toutes et à tous pour ce traitement
bonjour apres 1 ere injection aclasta en fevrier 2022 j ai dans les 8 jours developpé un ulcere à oesophage j ai bien sur un taitement pour cela
peut on me dire combien de temps cet effet indesirable va durer sachant que je ne ferai pas la 2eme injection qui devait avoir lieu en fevrier2023
Bonjour
Il n'existe malheureusement aucune statistique sur ce sujet. Vous pouvez aussi déclarer vous-même cet effet indésirable potentiel sur le site : (Lien non autorisé)
Une semaine après une première perfusion d'ACLASTA, je ne suis toujours pas dans mon état normal. J'ai encore de la fièvre, entre 37.5 et 38, une fatigue anormale, des douleurs abdominales, j'ai eu également quelques nuits avec des insomnies sévères, des maux de tête nocturnes. Cela fait donc une semaine que je prends du Doliprane et autres antalgiques sans arrêt.
Bonjour
Vous pouvez déclarer vous-même ces effets indésirables potentiels sur le site : (Lien non autorisé)
J'ai eu une perfusion d'Aclasta le 23 avril dans la soiré. Le lendemain matin j'étais un peu faible mais sans plus. Puis mon état s'est dégradé : tremblements, fièvre, frissons, douleurs musculaires, douleurs lombaires, maux de tête. Tout cela est trè invalidant puisque cela fait 2 jours que je suis couchée. Je n'étais pas très motivée pour effectuer cette perfusion et espérais ne pas avoir d'effets secondaires. Mais là je pense clairement que je n'en referai pasmême s'il ne s'agissat que d ela première et que l'on est censé en faire 3.
Ces manifestations figurent dans les documents que nous avons consultés, comme étant des effets potentiellement en rapport avec la prise de ce médicament. Parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Vous pouvez aussi déclarer vous-même ces effets indésirables potentiels sur le site : (Lien non autorisé)
J'ai eu une perfusion d'aclasta vendredi 14 janvier. Le lendemain j'ai eu un syndrome grippal très important. Mais surtout aujourd'hui 19 mars on vient de me diagnostiquer une uvéite. Je suis désemparée. Je précise que c'etait ma première perfusion de ce produit. Un retour du laboratoire me soutiendrait. 1 cas sur 1000. Je suis la millième. C'est dur à admettre lorsqu'on est ce cas. Merci pour le retour.
Bonjour
Vous en effet vous adresser au fabricant. Vous pouvez aussi déclarer vous-même ces effets indésirables potentiels sur le site : https://signalement.social-sante.gouv.fr/psig_ihm_utilisateurs/index.html#/accueil
Je viens d'avoir une très mauvaise expérience avec ACLASTA. L'injection s'est bien passée mais 10h après, en moins de 10 mn, j'ai senti des douleurs insupportables dans les muscles et les os. Je n'ai jamais autant souffert. Même respirer me faisait mal! Le doliprane et le Ketoprofène ne faisaient rien donc j'ai dû rajouter du tramadol. Bilan, 2 jours et demi à ne pas pouvoir quitter mon lit avec de la fièvre assez forte et l'impression d'être enfermée dans un carcan de douleur. C'est mon 3e jour et, même si la douleur est plus supportable, je sens encore des douleurs au dos et dans les côtes, sans compter la fièvre toujours présente. Dur, Dur...
Bonjour
N'oubliez pas d'en informer votre médecin. Vous pouvez déclarer vous-même cet effet indésirable potentiel sur le site : https://signalement.social-sante.gouv.fr/psig_ihm_utilisateurs/index.html#/accueil
Bonjour, je suis ce traitement de perfusion d'aclasta depuis 4 ans. Les 3 ères années un enfer avec des douleurs où je pensais même que les dents tombées. Mais un jour j'ai eu la remplacante de ma rhumatologue qui avait marqué sur mon ordonnance de boire 1/2 l d'eau avant ma perfusion, et au moins au minimum 1/2l après ma perfusion. Celle ci durant une demi heure.... Et je devais prendre du paracétamol la veille et pendant les3 jours suivants la perfusion. Ça a été ma 1 ère année sans état grippal, sans douleur dans les os, sans sensation de pertes des dents.....Je reçois ma perfusion ce 1er septembre 2022 mais maintenant que sais ce que je dois faire avant, je ne stresse plus du tout