Mieux comprendre les traitements injectables du diabète de type 2
 

SUR LES TRAITEMENTS INJECTABLES DANS LE DT2

Pour bien des personnes atteintes d'un diabète de type 2, le passage à l'injectable soulève de nombreuses questions et des sentiments partagés qui sont souvent fondés sur des idées reçues. Voici 10 faits à garder à l'esprit.

  • Le recours à l'insuline est lié à l'évolution naturelle de la maladie.

    VRAI. L'histoire naturelle de la maladie et l'allongement de l'espérance de vie font que 20 à 25 % des personnes atteintes de diabète de type 2 auront besoin un jour de passer à l'insuline (14).
  • La « peur de l'aiguille » peut rendre difficile la prise d'un traitement injectable.

    VRAI. Cependant le matériel a évolué et offre aujourd'hui plus de confort et de simplicité (2).
  • La majorité des patients sous insuline sont capables de gérer leurs hypoglycémies.

    VRAI. 2 personnes sur 3 sous traitement par insuline se disent capables de prévenir les hypoglycémies (14).
  • Si je suis sous insuline et que je fais du sport, je risque de faire des hypoglycémies.

    VRAI. Comme l'insuline, l'exercice permet de diminuer la glycémie car les muscles utilisent le glucose comme source d'énergie. L'activité physique doit, dans la mesure du possible, être anticipée de façon à adapter la dose d'insuline (en fonction de la durée, du moment de la journée et de l'intensité de l'activité) ou prendre une collation AVANT l'activité en question (17,18).
  • Il est possible d'adapter soi-même ses doses d'insuline.

    VRAI. 2 personnes sur 3 atteintes de diabète de type 2 déclarent adapter elles-mêmes leurs doses d'insuline avec les recommandations de leur médecin (14).
  • Les patients sous insuline ont en général une mauvaise qualité de vie.

    FAUX. 64 % des patients sous insuline se déclarent être « satisfaits » ou « très satisfaits » de leur qualité de vie (14). Bien sûr des situations particulières existent mais les médecins sont en mesure de pouvoir adapter le traitement si besoin et proposer des solutions.
  • L'insuline se conserve à température ambiante.

    VRAI. Avant la première utilisation, les traitements injectables se conservent au réfrigérateur. Ensuite, ils se conservent à température ambiante, à l'abri de la chaleur. La durée de conservation peut varier selon les traitements injectables (7).
  • Tous les traitements injectables provoquent des hypoglycémies.

    FAUX. Les analogues du GLP-1 exposent peu au risque d'hypoglycémie contrairement à l'insuline (4).
  • Je vais devoir manger à heures fixes sous insuline.

    FAUX. Le schéma d'insuline s'adapte au rythme de la vie du patient. Ainsi, par exemple, avec les analogues ultrarapides de l'insuline, il est possible d'avoir une certaine flexibilité dans les horaires des repas et pratiquer l'injection juste avant le repas (18).
  • Je vais devenir aveugle ou bien être amputé si je ne prends pas un traitement injectable.

    FAUX. Un diabétique de type 2 dont les glycémies ne sont pas bien contrôlées risque de développer des complications au niveau de différents organes (rétine, cœur…). Il est important d'avoir le traitement adapté à son profil et d'équilibrer les glycémies (1,2).
REFERENCES
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