Médicaments
Suite à l'analyse récente de résultats issus de l'étude DAD (Data collection of Adverse effects of anti-HIV Drugs Study) concernant les médicaments contenant du sulfate d'abacavir (ZIAGEN, KIVEXA et TRIZIVIR) ou de la didanosine (VIDEX), les laboratoires GlaxoSmithKline et Bristol-Myers Squibb font part des mesures prises par l'EMA (Agence européenne du médicament) et l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé).
Après analyse de toutes les données actuellement disponibles, l'EMA et l'ANSM considèrent qu'il n'est pas possible de conclure de manière définitive sur l'association entre la prise d'abacavir ou de didanosine et une éventuelle augmentation du risque d'infarctus du myocarde.
Aucune modification des RCP (résumés des caractéristiques du produit) de ces médicaments n'est nécessaire à ce stade.
Cependant, la sécurité d'emploi de ces médicaments continue de faire l'objet d'une étroite surveillance.
En particulier, d'autres études observationnelles actuellement en cours devraient permettre de fournir de plus amples informations, au cours de cette année, sur un lien éventuel entre les analogues nucléosidiques et le risque d'infarctus du myocarde.
Enfin, il est rappelé aux prescripteurs l'importance des mesures visant à minimiser ou contrôler les facteurs de risque cardiovasculaire, tels que le tabagisme, l'hypertension, l'hyperlipidémie et le diabète.
Pour mémoire :
L'étude DAD est une étude observationnelle prospective actuellement en cours qui suit des patients infectés par le VIH, inclus dans 11 cohortes en Europe, aux États-Unis et en Australie. Son objectif principal est de quantifier l'incidence des infarctus du myocarde chez les patients infectés par le VIH et traités par une association d'antirétroviraux.
Après analyse de toutes les données actuellement disponibles, l'EMA et l'ANSM considèrent qu'il n'est pas possible de conclure de manière définitive sur l'association entre la prise d'abacavir ou de didanosine et une éventuelle augmentation du risque d'infarctus du myocarde.
Aucune modification des RCP (résumés des caractéristiques du produit) de ces médicaments n'est nécessaire à ce stade.
Cependant, la sécurité d'emploi de ces médicaments continue de faire l'objet d'une étroite surveillance.
En particulier, d'autres études observationnelles actuellement en cours devraient permettre de fournir de plus amples informations, au cours de cette année, sur un lien éventuel entre les analogues nucléosidiques et le risque d'infarctus du myocarde.
Enfin, il est rappelé aux prescripteurs l'importance des mesures visant à minimiser ou contrôler les facteurs de risque cardiovasculaire, tels que le tabagisme, l'hypertension, l'hyperlipidémie et le diabète.
Pour mémoire :
L'étude DAD est une étude observationnelle prospective actuellement en cours qui suit des patients infectés par le VIH, inclus dans 11 cohortes en Europe, aux États-Unis et en Australie. Son objectif principal est de quantifier l'incidence des infarctus du myocarde chez les patients infectés par le VIH et traités par une association d'antirétroviraux.
Sources
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