Médicaments
Suite à la récente publication dans le British Medical Journal (BMJ) d'une nouvelle analyse des résultats de l'étude de cohorte ayant montré un doublement du risque de thrombose veineuse chez les femmes utilisant des contraceptifs oraux de 3e et de 4e génération par rapport à ceux de 2 e génération, l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) fait le point :
- pour les pilules à base de désogestrel ou de gestodène (3egénération) ou à base de drospirénone (4e génération) : l'incidence d'un accident thromboembolique veineux est d'environ 40 cas par an pour 100 000 femmes ;
- pour les femmes non utilisatrices de pilules : l'incidence d'un accident thromboembolique veineux est d'environ 5 à 10 cas par an pour 100 000 femmes. Elle augmente à 60 cas pour 100 000 femmes au cours de la grossesse ;
- dans 1 à 2 % des cas, les accidents thromboemboliques veineux sont d'évolution fatale.
En conclusion, l'Afssaps précise que le rapport bénéfice/risque des contraceptifs oraux reste positif quelle que soit leur composition . Elle rappelle que, lors de la prescription, les éventuels facteurs de risque et contre-indications doivent être pris en compte afin de choisir le contraceptif oral le mieux adapté à chaque femme.
- en mai 2011, une réévaluation du risque thrombogène des contraceptifs oraux à base de drospirénone (4e génération) tels JASMINE, JASMINELLE et YAZ par rapport aux autres pilules contraceptives a été réalisée au niveau européen, en tenant compte des résultats de l'étude de cohorte sus-citée ;
- cette réévaluation a conduit à une mise à jour de l'information contenue dans les AMM (autorisations de mise sur le marché) des contraceptifs oraux à base de drospirénone ;
- les informations relatives aux risques sont développées dans la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi des RCP (résumés des caractéristiques du produit) et des notices. Elles indiquent que :
- pour les pilules à base de désogestrel ou de gestodène (3egénération) ou à base de drospirénone (4e génération) : l'incidence d'un accident thromboembolique veineux est d'environ 40 cas par an pour 100 000 femmes ;
- pour les femmes non utilisatrices de pilules : l'incidence d'un accident thromboembolique veineux est d'environ 5 à 10 cas par an pour 100 000 femmes. Elle augmente à 60 cas pour 100 000 femmes au cours de la grossesse ;
- dans 1 à 2 % des cas, les accidents thromboemboliques veineux sont d'évolution fatale.
En conclusion, l'Afssaps précise que le rapport bénéfice/risque des contraceptifs oraux reste positif quelle que soit leur composition . Elle rappelle que, lors de la prescription, les éventuels facteurs de risque et contre-indications doivent être pris en compte afin de choisir le contraceptif oral le mieux adapté à chaque femme.
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