
Médicaments
A la suite de la réévaluation du rapport bénéfice/risque de GILENYA par l'EMA (Agence européenne du médicament), les recommandations relatives à la surveillance cardiovasculaire lors de l'instauration du traitement par ce médicament ont été actualisées.
Ces recommandations sont effectives dès à présent pour les patients traités par GILENYA. Elles font suite à des notifications d'événements cardiovasculaires, incluant un cas de décès de cause inconnue après l'administration de la première dose de GILENYA.
En pratique :
Selon ces recommandations, GILENYA 0,5 mg gélule est déconseillé :
- une maladie du sinus ou un bloc sino-auriculaire ;
- un allongement significatif de l'intervalle QT (QTc supérieur à 470 ms chez la femme ou supérieur à 450 ms chez l'homme) ;
- des antécédents de bradycardie symptomatique ou de syncopes à répétition, une cardiopathie ischémique connue, une maladie cérébrovasculaire, des antécédents d'infarctus du myocarde, une insuffisance cardiaque congestive, des antécédents d'arrêt cardiaque, une hypertension artérielle non contrôlée ou une apnée du sommeil sévère ;
- bêtabloquants ;
- inhibiteurs calciques bradycardisants (par exemple : vérapamil, diltiazem ou ivabradine) ;
- autres médicaments susceptibles de diminuer la fréquence cardiaque (par exemple : digoxine, anticholinestérasiques ou pilocarpine).
Chez ces patients, le traitement par GILENYA ne doit être envisagé que si les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques potentiels. En outre, il convient de demander l'avis d'un cardiologue avant l'instauration du traitement par GILENYA afin d'évaluer la possibilité d'une alternative par un traitement non bradycardisant.
En cas d'initiation d'un traitement par GILENYA chez ces patients, une surveillance prolongée, au moins jusqu'au lendemain, doit être instaurée. Chez tous les patients traités, la surveillance doit inclure :
- d'un intervalle QTc supérieur ou égal à 500 ms,
- d'un bloc auriculoventriculaire du second degré de type Mobitz I'(Wenckebach) d'apparition récente ou d'un bloc auriculoventriculaire de degré supérieur.
Pour mémoire :
GILENYA 0,5 mg gélule est indiqué en monothérapie dans le traitement de fond des formes très actives de sclérose en plaques (SEP) rémittente-récurrente pour les groupes de patients suivants :
Ces recommandations sont effectives dès à présent pour les patients traités par GILENYA. Elles font suite à des notifications d'événements cardiovasculaires, incluant un cas de décès de cause inconnue après l'administration de la première dose de GILENYA.
En pratique :
Selon ces recommandations, GILENYA 0,5 mg gélule est déconseillé :
- chez les patients présentant :
- une maladie du sinus ou un bloc sino-auriculaire ;
- un allongement significatif de l'intervalle QT (QTc supérieur à 470 ms chez la femme ou supérieur à 450 ms chez l'homme) ;
- des antécédents de bradycardie symptomatique ou de syncopes à répétition, une cardiopathie ischémique connue, une maladie cérébrovasculaire, des antécédents d'infarctus du myocarde, une insuffisance cardiaque congestive, des antécédents d'arrêt cardiaque, une hypertension artérielle non contrôlée ou une apnée du sommeil sévère ;
- chez les patients recevant les médicaments antiarythmiques ou bradycardisants suivants :
- bêtabloquants ;
- inhibiteurs calciques bradycardisants (par exemple : vérapamil, diltiazem ou ivabradine) ;
- autres médicaments susceptibles de diminuer la fréquence cardiaque (par exemple : digoxine, anticholinestérasiques ou pilocarpine).
Chez ces patients, le traitement par GILENYA ne doit être envisagé que si les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques potentiels. En outre, il convient de demander l'avis d'un cardiologue avant l'instauration du traitement par GILENYA afin d'évaluer la possibilité d'une alternative par un traitement non bradycardisant.
En cas d'initiation d'un traitement par GILENYA chez ces patients, une surveillance prolongée, au moins jusqu'au lendemain, doit être instaurée. Chez tous les patients traités, la surveillance doit inclure :
- un ECG (électrocardiogramme) 12 dérivations et une mesure de la pression artérielle avant l'administration de la première dose et 6 heures après ;
- une mesure de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque toutes les heures pendant les 6 heures suivant l'administration de la première dose.
- apparition à tout moment au cours de la période de surveillance suivant l'administration de la première dose d'un bloc auriculo-venticulaire du troisième degré ;
- persistance à la fin de la période de surveillance suivant l'administration de la première dose :
- d'un intervalle QTc supérieur ou égal à 500 ms,
- d'un bloc auriculoventriculaire du second degré de type Mobitz I'(Wenckebach) d'apparition récente ou d'un bloc auriculoventriculaire de degré supérieur.
Pour mémoire :
GILENYA 0,5 mg gélule est indiqué en monothérapie dans le traitement de fond des formes très actives de sclérose en plaques (SEP) rémittente-récurrente pour les groupes de patients suivants :
- patients présentant une forme très active de la maladie malgré un traitement par interféron bêta. Ces patients peuvent être définis comme n'ayant pas répondu à un traitement complet et bien conduit par interféron bêta (habituellement d'une durée d'au moins 1 an). Les patients doivent avoir présenté au moins 1 poussée au cours de l'année précédente alors qu ils étaient sous traitement et doivent présenter au moins 9 lésions hyperintenses en T2 à l'IRM cérébrale ou au moins 1 lésion rehaussée après injection de gadolinium. Un "non-répondeur" peut également être défini comme un patient dont le taux de poussées n'a pas changé ou a augmenté par rapport à l'année précédente ou qui continue à présenter des poussées sévères ;
- ou patients présentant une sclérose en plaques rémittente-récurrente sévère et d'évolution rapide, définie par 2 poussées invalidantes ou plus au cours d'une année associées à 1 ou plusieurs lésion(s) rehaussée(s) après injection de gadolinium sur l'IRM cérébrale ou une augmentation significative de la charge lésionnelle en T2 par rapport à une IRM antérieure récente.
Cet article d'actualité rédigé par un auteur scientifique reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à la date de sa publication. Il ne s'agit pas d'une page encyclopédique régulièrement remise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc.
Sources
Pour recevoir gratuitement toute l’actualité par mail Je m'abonne !
Les commentaires sont momentanément désactivés
La publication de commentaires est momentanément indisponible.