#Médicaments #Prise en charge

Extension de prise en charge pour BACLOFENE ZENTIVA, REPATHA et RAPISCAN

La prise en charge (remboursement et/ou agrément aux collectivités) des spécialités BACLEFENE ZENTIVA, REPATHA (évolocumab) et RAPISCAN (regadénoson) est étendue à de nouvelles indications ou de nouvelles populations de patients. 

David Paitraud 27 avril 2023 Image d'une montre3 minutes icon Ajouter un commentaire
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Plusieurs extensions de prise en charge.

Plusieurs extensions de prise en charge.

Plusieurs spécialités bénéficient d'une extension de prise en charge, en ville et/ou à l'hôpital. 

BACLOFENE ZENTIVA : de nouveau remboursable dans l'alcoolodépendance

L'arrêté du 14 avril 2023 [1] étend la prise en charge en ville de BACLOFENE ZENTIVA 10 mg comprimé sécable dans la réduction de la consommation d'alcool après échec des autres traitements médicamenteux disponibles, chez les patients adultes ayant une dépendance à l'alcool et une consommation d'alcool à risque élevé (cf. VIDAL Reco « Alcool : sevrage »). 

Un premier arrêté publié en 2021 avait accordé cette extension de remboursement en alcoologie à cette spécialité générique de LIORESAL 10 mg conformément à l'avis de la Commission de la transparence (CT) du 24 mars 2021 [2]. Cet arrêté a été annulé par décision du Conseil d’État en juin 2022 (cf. notre article du 1er septembre 2022).

Le taux de 30 % déjà applicable dans le traitement des contractures spastiques s'applique à l'ensemble de la spécialité.

REPATHA : extension de prise en charge en pédiatrie

La prise en charge (remboursement et agrément aux collectivités) [3, 4] de l'anticorps monoclonal hypolipémiant REPATHA 140 mg solution injectable en stylo prérempli (évolocumab) est étendue en population pédiatrique : 

  • chez les enfants et adolescents à partir de 10 ans présentant une hypercholestérolémie familiale hétérozygote (HFHe), insuffisamment contrôlée (LDL-c > 1,30 g/L) par un traitement hypolipémiant oral maximal toléré, en complément d'un régime alimentaire, et :
    • en association à un traitement hypolipémiant optimisé ;
    • ou en monothérapie en cas de contre-indication ou d'intolérance avérée à la fois aux statines et à l'ézétimibe ;
  • chez les enfants et adolescents à partir de 10 ans, présentant une hypercholestérolémie familiale homozygote (HFHo) en association avec d'autres thérapies hypolipémiantes.

Jusqu'à présent, le périmètre de prise en charge de REPATHA dans l'hypercholestérolémie familiale hétérozygote n'incluait pas les enfants. Dans l'hypercholestérolémie familiale homozygote, l'âge minimum pour la prise en charge de REPATHA était fixé à 12 ans. 

Cette extension de prise en charge s'appuie sur l'avis de la CT publié en avril 2022 [5].

Pour rappel, REPATHA est remboursable à 65 % sur ordonnance de médicament d'exception, établie conformément à la Fiche d'information thérapeutique en vigueur. 

La prise en charge par l'assurance maladie de toute prescription d'un traitement par la spécialité REPATHA est subordonnée à l'accord préalable du service du contrôle médical. La prescription, réalisée au moyen du téléservice de l'assurance maladie ou au moyen du formulaire « Demande d'accord préalable Evolocumab - Classe des anti-PCSK9 », est réputée valoir prescription de médicament d'exception, par laquelle le prescripteur s'engage à respecter les indications mentionnées dans la présente Fiche d'Information Thérapeutique.

En cas d'accord, le formulaire de demande d'accord préalable (DAP) tient lieu d'ordonnance de médicament d'exception à présenter au pharmacien avec l'attestation de prise en charge.

REPATHA est soumis à une prescription initiale annuelle réservée aux spécialistes en cardiologie, en endocrinologie-diabétologie-nutrition, en médecine interne, en médecine vasculaire ou en neurologie. Le renouvellement n'est pas restreint.

Cardiologie : extension d'agrément aux collectivités pour RAPISCAN

L'agrément aux collectivités de la spécialité hospitalière RAPISCAN 400 µg solution injectable (regadénoson) en flacon de 5 mL (80 µg/mL) est étendu à l'indication suivante [6] :

  • comme vasodilatateur coronarien sélectif destiné à être utilisé chez les adultes comme agent de stress pharmacologique pour l'imagerie de perfusion myocardique (IPM) ne pouvant réaliser une épreuve d'effort adéquate.

Cette indication obtenue en 2021 étend l'utilisation de RAPISCAN à toutes les imageries de perfusion myocardique, et non plus uniquement à la scintigraphie.

La CT a attribué un service médical rendu (SMR) faible à RAPISCAN [7]. 

 

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