Médicaments
Les conclusions de la réévaluation du rapport bénéfice/risque des spécialités contenant de la quinine, utilisées dans le traitement d'appoint des crampes musculaires essentielles, ont conduit l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament des produits de santé) à prendre les mesures suivantes :
En outre, l'ANSM demande :
- restreindre l'indication de ces spécialités au traitement d'appoint de la crampe idiopathique nocturne de l'adulte après échec des mesures non pharmacologiques ;
- préciser qu'en l'absence de bénéfice après 4 semaines, le traitement par la quinine doit être arrêté ;
- alerter les professionnels de santé du risque de survenue d'effets indésirables immunoallergiques (pancytopénie, thrombopénie, choc anaphylactique, hépatite), particulièrement en début de traitement, ou à type de cinchonisme (ensemble de symptômes incluant accouphènes et baisse aiguë de l'acuité auditive, vertiges, céphalées, nausées, troubles de la vision, et risque d'anémie hémolytique compliquée ou non d'insuffisance rénale aiguë) et recommander l'arrêt immédiat et définitif du traitement (ainsi que la consommation de boissons contenant de la quinine) en cas d'apparition de ces effets indésirables.
En outre, l'ANSM demande :
- de respecter strictement les contre-indications et de ne pas utiliser la quinine dans cette indication durant la grossesse ;
- de ne pas utiliser la quinine chez les patients ayant eu des antécédents d'effets indésirables lors de son administration, sous forme de médicament ou dans les boissons en contenant ; d'informer les patients du risque d'effets indésirables immunoallergiques à type de thrombopénie, d'hépatite ou d'allergie (choc anaphylactique, oedème de Quincke) survenant particulièrement pendant les premières semaines de traitement.
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