La ménopause correspond à l’arrêt du fonctionnement ovarien et survient en moyenne autour de 50 ans.
La commercialisation de la spécialité ANGELIQ 1 mg/2 mg comprimé pelliculé s'est arrêtée fin septembre 2022 en France. L'écoulement de la totalité des stocks est prévu en octobre 2022.
Association estroprogestative à base d'estradiol et de drospirénone, ANGELIQ était indiqué dans le traitement hormonal substitutif de la ménopause et, en seconde intention, en prévention de l'ostéoporose postménopausique chez la femme à risque accru de fracture.
Des alternatives estroprogestatives à ANGELIQ sont disponibles en France sous différentes formes (percutanée, orale).
La commercialisation de la spécialité ANGELIQ 1 mg/2 mg comprimé pelliculé a pris fin le 21 septembre 2022, à l'initiative du laboratoire Bayer Healthcare.
Cet estroprogestatif à base d'estradiol et de drospirénone était commercialisée en France depuis 2005, dans les indications suivantes :
- le traitement hormonal substitutif (THS) des symptômes de déficit en estrogènes chez les femmes ménopausées depuis plus de un an ;
- la prévention de l'ostéoporose postménopausique chez la femme ayant un risque accru de fracture ostéoporotique et présentant une intolérance ou une contre-indication aux autres traitements indiqués dans la prévention de l'ostéoporose (cf. VIDAL Reco « Ostéoporose »).
L'expérience de ce traitement chez les femmes âgées de plus de 65 ans est limitée.
L'écoulement des stocks est prévu au mois d'octobre 2022. Au-delà de cette date, ANGELIQ ne sera plus disponible dans le réseau pharmaceutique français.
Des alternatives pour les deux indications
Les alternatives à ANGELIQ disponibles en France, que ce soit dans l'indication THS ou celle en prévention de l'ostéoporose postménopausique (cf. VIDAL Recos « Ménopause : traitement hormonal » et « Ostéoporose ») sont les suivantes :
- estrogènes : estradiol par voie percutanée (gel, dispositif transdermique) ou per os ;
- progestatifs : progestérone (UTROGESTAN et générique) ou dydrogestérone (DUPHASTON) ;
- associations estroprogestatives (estradiol et progestatif).
Pour le traitement hormonal de la ménopause (THM), le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) et le Groupe d'étude sur la ménopause et le vieillissement hormonal (GEMVI) recommandent de « privilégier le 17 bêta-estradiol ou le valérate d'estradiol associés à la progestérone micronisée ou la dydrogestérone au moins 12 jours par mois (grade B). Chez la femme hystérectomisée, il est recommandé d'utiliser l'estradiol ou le valérate d'estradiol seul, sans progestérone ou progestatif associé (grade B) » [1].
[1] Les femmes ménopausées : recommandations pour la pratique clinique du CNGOF (Collège national des gynécologues obstétriciens français) et du GEMVi (Groupe d'étude sur la ménopause et le vieillissement hormonal) - Gynécologie obstétrique fertilité et sénologie 49, (2021); 305–317
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