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Fièvre hémorragique de Crimée-Congo dans le sud de l'Irak

26 avril 2022 Image d'une montre2 minutes icon Ajouter un commentaire
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Médecine des voyages

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En Irak, le département de la santé publique du gouvernorat de Dhi Qar, dans le sud du pays, a annoncé le 24 avril 2022 l'enregistrement de nouveaux cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo (CCHF). Début avril 2022, environ 20 cas de CCHF ont été enregistrés dans le gouvernorat, dont 3 décès, depuis le début de cette année [2022]. Trois cas ont été confirmés sur 5 tests envoyés aux laboratoires publics. Certains des patients infectés travaillent comme bergers, et un patient est le voisin d'un boucher

Le 20 avril 2022, le gouvernorat d'Al-Najaf (180 km au sud-ouest de la capitale Bagdad) a enregistré le 1er décès confirmé en laboratoire par CCHF chez un boucher du district d'Al-Meshkhab.

Rappels sur la fièvre hémorragique de Crimée-Congo :

Le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (CCHF) est endémique en Afrique, dans les Balkans, au Moyen-Orient et dans les  pays asiatiques au sud du 50ème parallèle nord. Les hôtes du virus CCHF comprennent une large gamme d'animaux sauvages et domestiques tels que le bétail, les moutons et les chèvres.

Le virus CCHF est du genre Nairovirus, de la famille des Bunyaviridae. Il peut être responsable de graves épidémies de fièvre virale hémorragique. Il provoque une forte fièvre, des douleurs ainsi que des nausées et vomissements, généralement 3-4 jours après la contamination. Il peut être responsable de formes hémorragiques graves avec une létalité de 10 à 40 pour cent.
La transmission à l'homme du virus se fait par piqûre de tique (du genre Hyalomma) ou par contact avec du sang contenant le virus ou des tissus d'animaux immédiatement après l'abattage.

La majorité des cas surviennent chez les personnes impliquées dans l'industrie de l'élevage, tels que les travailleurs agricoles, les employés des abattoirs et les vétérinaires. Une exposition nosocomiale  dans les établissements de soins de santé peut également se produire.

Pour éviter la contamination par les piqûres de tiques, le voyageur doit prendre certaines précautions 

  • rester sur des sentiers balisés et éviter les buissons, zones boisées et humides ;
  • préférer des vêtements couvrants (pantalon, manches longues, chaussures fermées) ;
  • traiter éventuellement les vêtements avec un insecticide ;
  • protéger les zones de peau exposées avec un répulsif à base de DEET ;
  • en fin d'activité, inspecter toutes les parties du corps, afin d'enlever une éventuelle tique dès que possible ;
  • extraire la tique à l'aide d'un tire-tique disponible en pharmacie, ou d'une pince-à-épiler ;
  • éviter d'écraser la tique, de la brûler ou d'appliquer diverses substances.

En cas de fièvre, de rougeur de la peau ou d'autres symptômes apparaissant après une piqûre de tique, le voyageur doit consulter rapidement un médecin.

Source : Outbreak News Today.

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