Certaines modalités de vaccination sont assouplies dans le cadre de l’accélération de la campagne vaccinale contre la Covid-19 (illustration).
Le message DGS-Urgent adressé le 5 janvier 2022 modifie l'organisation relative à la vaccination contre la COVID-19 :
- pour le public éligible à la vaccination de rappel : le délai de surveillance de 15 minutes postinjection de rappel n'est plus nécessaire, sauf pour certains patients ou dans certaines situations. Cette surveillance est maintenue pour les injections autres que celles de rappel (injections de primo-vaccination, injection de dose complémentaire à la primo-vaccination) ;
- pour les enfants de 5 à 11 ans : lors de la primo-vaccination, une tolérance de plus ou moins 3 jours par rapport au délai de 21 jours prévu par l'autorisation de mise sur le marché (AMM) de COMIRNATY 10 µg/dose est accordée. La date de la seconde dose peut donc être programmée entre 18 et 24 jours après la première dose.
Surveillance de 15 minutes après l'injection de rappel : ne plus appliquer, sauf dans certains cas
La première évolution concerne les consignes de surveillance des personnes après l'injection de rappel de vaccin contre la COVID-19.
Depuis le 5 janvier 2022, le délai de surveillance de 15 minutes postinjection de rappel est supprimé, sauf dans certaines situations ou pour certains patients (cf. Encadré 1).
Cette modification concerne tous les lieux de vaccination (centres de vaccination, pharmacies, cabinets médicaux, d'infirmiers, de sages-femmes, services de santé au travail, etc.).
Encadré 1 - Public ou situation pour lesquels une surveillance de 15 minutes après l'injection de rappel doit être maintenue
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Des données de pharmacovigilance très rassurantes
Un délai de 15 minutes postinjection vaccinale est prévu pour permettre d'identifier une réaction allergique à court terme et d'intervenir rapidement si besoin.
La décision de la supprimer après une injection de rappel s'appuie sur l'avis du 24 décembre 2021 du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale (COSV) et vise à fluidifier l'organisation des centres de vaccination dans le cadre de la campagne de rappels. En effet, « le risque que les personnes n'ayant pas fait de réaction allergique lors de leur primo-vaccination en fassent lors de leur dose de rappel est extrêmement faible », explique la DGS dans son message. En outre, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) n'a pas reçu, à ce jour, de signalements d'effets indésirables graves survenus dans la période de surveillance de 15 minutes postvaccination de rappel.
Intervalle entre les injections de primo-vaccination chez l'enfant : une tolérance de plus ou moins 3 jours
L'autre évolution annoncée par la DGS correspond à l'assouplissement du délai entre deux doses de vaccin pédiatrique, conformément à l'avis du COSV du 4 janvier 2022.
Dans le cadre de la vaccination chez l'enfant de 5 à 11 ans, l'intervalle de 21 jours recommandé par l'autorisation de mise sur le marché (AMM) de COMIRNATY 10 µg/dose peut désormais être ajusté à plus ou moins 3 jours. Autrement dit, si l'intervalle de 21 jours reste optimal entre les 2 injections de primo-vaccination, une deuxième injection programmée entre 18 à 24 jours après la première injection est possible, sans compromettre la sécurité ou l'efficacité du vaccin.
Cette décision vise également à faciliter l'organisation pratique de la vaccination pédiatrique.
La modification est opérationnelle au niveau des quatre sites internet de prise de rendez-vous.
Pour aller plus loin
Vaccination contre la COVID-19 : (1) suppression du délai de surveillance de 15 minutes postrappel pour certains publics (2) ajustement du délai entre deux doses de vaccin pédiatrique (DGS-Urgent n° 2022_04, 5 janvier 2022)
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