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Vaccin Gam-COVID-Vac (Sputnik V) : plus efficace que les autres vaccins à adénovirus recombinant ?

La revue scientifique The Lancet vient de publier les résultats de l’analyse intermédiaire de l’essai clinique de phase 3 RESIST, relatif au vaccin russe Gam-COVID-Vac (Sputnik V) qui utilise deux vecteurs adénoviraux différents (un pour chaque injection), recombinés pour produire la protéine S de SARS-CoV-2

Cet essai randomisé, en double aveugle contre placebo, a inclus 21 997 adultes de plus de 18 ans, dont 3 fois plus dans le groupe vacciné que dans le groupe témoin. Les participants ont reçu 2 injections à 21 jours d’intervalle et ont été suivis pendant 27 jours après la 2e injection (durée médiane).

Les données d’efficacité présentées dans l’article de The Lancet sont meilleures que celles obtenues avec les autres vaccins à adénovirus recombinants (AstraZeneca et Janssen/Johnson & Johnson) avec un taux de protection global de 91,6 %, conservé dans toutes les classes d’âge jusqu’à 70 ans, et une efficacité très probable en termes de protection contre les formes graves. Malgré la forte présence de personnes souffrant de comorbidités dans cet essai (environ 25 %), aucune donnée n’a été publiée concernant le taux de protection dans cette population.

En termes de toxicité, le vaccin Gam-COVID-Vac semble bien toléré avec des réactions habituelles à la suite des injections et une faible fréquence d’effets indésirables sévères ou rares. Ce vaccin ayant déjà été administré à environ 1 million de personnes en Russie (personnel soignant hospitalier en particulier), des données de vaccinovigilance devraient être bientôt disponibles.

Parce que le taux de protection 2 semaines après la 1re injection est estimé à 73,1 %, le centre russe Gamaleya a débuté un essai de phase 3 pour évaluer le taux de protection d’une injection unique de ce vaccin. Par ailleurs, cet institut prépare un dossier à soumettre à l’Agence européenne du médicament en vue d’une AMM européenne pour Gam-COVID-Vac.
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L'analyse intermédiaire de l'essai de phase 3 du vaccin Gam-COVID-Vac (Sputnik V) vient d'être publiée (photo Centre Gamaleya).

L'analyse intermédiaire de l'essai de phase 3 du vaccin Gam-COVID-Vac (Sputnik V) vient d'être publiée (photo Centre Gamaleya).

Les résultats d'essais cliniques de phase 3 relatifs à des vaccins contre la COVID-19 sont communiqués à une fréquence qui est à l'image des investissements publics et privés faits dans ce domaine. Dernier en date à avoir des données détaillées publiées dans une revue scientifique, le vaccin russe Gam-COVID-Vac, plus connu sous le nom de Sputnik V, dont l'essai clinique de phase 3, RESIST, fait l'objet d'une analyse intermédiaire dans les colonnes de The Lancet.

Rappels sur le vaccin Gam-COVID-Vac (Sputnik V)
Le vaccin Gam-COVID-Vac (Sputnik V) utilise deux vecteurs viraux incapables de se reproduire (les adénovirus humains Ad26 pour la 1re injection et Ad5 pour la 2e), recombinés pour exprimer l'intégralité de la protéine Spike (S) de SARS-CoV-2, y compris son domaine de liaison aux récepteurs ACE2 (RBD, Receptor Binding Domain). Le choix de deux vecteurs différents repose sur la volonté de contourner le problème de l'immunité dirigée contre le vecteur après la 1re injection, immunité qui pourrait nuire aux effets immunogènes de la 2e injection.
Ce vaccin a été développé par le Centre national de recherche en épidémiologie et microbiologie russe (dit « Centre Gamaleya » du nom d'un vaccinologue soviétique élève de Louis Pasteur), qui a déjà utilisé cette technologie dans la recherche d'un vaccin contre la fièvre d'Ebola. Sa conservation à long terme et sa distribution se font à -18°C, mais il peut être conservé entre 2 et 8°C. Présenté sous forme liquide, il doit être administré par voie intramusculaire, en 2 injections séparées de 21 jours.

Les résultats des essais de phase 1/2 sur le vaccin Gam-COVID-Vac (Sputnik V)
Les résultats des essais de phase 1/2 ont été présentés dans un article de The Lancet fin septembre 2020. Portant sur 20 personnes, l'essai de phase 2 a montré une bonne tolérance, une production d'anticorps neutralisants à des taux supérieurs à ceux observés chez des personnes convalescentes après un épisode de COVID-19, et une bonne réponse en termes d'immunité cellulaire. Néanmoins, dans une lettre aux auteurs de cet article (« note of concern »), un groupe de chercheurs italiens a exprimé ses interrogations relatives au fait que certaines données d'immunogénicité semblaient identiques pour des dates de mesure et des groupes de patients différents, demandant à avoir accès aux données brutes.
À la suite de ces résultats de phase 2, l'administration du vaccin Gam-COVID-Vac a été autorisée en Russie pour les personnes à haut risque (les soignants hospitaliers en particulier). Au 21 janvier 2021, plus de 2 millions de doses avaient déjà été administrées.
De plus, un essai de phase 3 a été mené dans 25 établissements de soins moscovites (essai NCT04530396) entre le 7 septembre et le 24 novembre 2020 (date de l'analyse intermédiaire récemment présentée dans The Lancet). La gestion des données a été confiée à la société de recherche sous contrat (CRO) néerlandaise, Crocus Medical.

Les participants de l'essai de phase 3 du vaccin Gam-COVID-Vac (Sputnik V)
Cet essai de phase 3 randomisé, en double aveugle, contre placebo, a enrôlé 21 997 adultes de plus de 18 ans, répartis entre un groupe vacciné (N=16 501) et un groupe contrôle (N=5 476, solution tampon sans les vecteurs). Environ 90 % de ces patients avaient reçu les 2 doses au moment de l'analyse intermédiaire (N=19 866). À l'inclusion, un test virologique et sérologique a été pratiqué pour éliminer les personnes infectées ou convalescentes pour la COVID-19. Un test PCR était également fait le jour de la 2e injection.
Six classes d'âge ont été distinguées par stratification dans le protocole, l'âge moyen étant de 45,3 ans. Les personnes de plus de 60 ans représentaient 10,8 % de l'effectif de chaque groupe (dans le groupe vacciné, âge moyen de 65,7 ans avec un écart-type de 4,5). Donc peu de participants avaient plus de 70 ans.
Dans le groupe vacciné, 24,7 % des sujets avaient une ou plusieurs comorbidités (diabète, hypertension artérielle, maladie cardiaque ischémique, obésité). Environ 73 % des participants étaient à « risque général » de COVID-19, 0,4 % à « haut risque » (soignants hospitaliers) et 26,5 % à « risque modéré » (médecins généralistes, travailleurs sociaux, personnels exposés au public, etc.).

Les critères d'efficacité de l'essai de phase 3 du vaccin Gam-COVID-Vac (Sputnik V)
Le critère principal d'efficacité de l'essai de phase 3 du vaccin Sputnik V était la confirmation par un test virologique (PCR) d'un épisode de COVID-19 symptomatique, à partir du 21e jour après la 1re injection (soit le jour de la 2e injection). Les critères secondaires étaient la gravité de cet épisode, les taux d'anticorps contre la protéine S (y compris les anticorps neutralisants) et l'intensité de l'immunité cellulaire, ainsi que l'incidence et la sévérité des effets indésirables. Dans l'analyse intermédiaire présentée dans The Lancet, la durée de suivi médiane a été de 27 jours après la 2e injection.

Une bonne immunogénicité malgré quelques patients non répondeurs
Les données d'immunogénicité ont été collectées chez 456 patients pour les anticorps contre le RBD, 100 patients pour les anticorps neutralisants et 58 patients pour l'immunité cellulaire.
Concernant l'immunité humorale globale, à J42 après la 1re injection, des anticorps de type IgG contre le RBD ont été détectés chez 98 % des sujets vaccinés (6 sur 342 patients vaccinés n'ont pas montré de réponse immunitaire au vaccin). Leur taux était significativement supérieur chez les 18-30 ans. La surprise est venue de l'analyse des sujets témoins, parmi lesquels 15 % avaient ce type d'anticorps, témoignant d'une contamination asymptomatique par SARS-CoV-2.
Concernant les anticorps neutralisants, toujours à J42 après la 1re injection, leur présence a été mise en évidence chez 95,8 % des patients vaccinés, sans différence significative entre les âges et à des taux satisfaisants.
Concernant l'immunité cellulaire, à J28 après la 1re injection, la réponse était significative chez les patients vaccinés, quel que soit l'âge, à l'image des données obtenues dans l'essai de phase 2.

Un taux de protection général de 91,6 %
La publication des résultats de l'analyse intermédiaire a été décidée lorsqu'au moins 78 cas de COVID-19 confirmés ont été rapportés dans l'étude.
Tous patients confondus, le taux de protection du vaccin Gam-COVID-Vac a été de 91,6 % (IC95% : 85,6 - 95,2, p<0,0001 ; 16 cas de COVID-19 dans le groupe vaccin, 62 dans le groupe témoin, sachant que le bras vaccin contenait 3 fois plus de personnes que le groupe contrôle).
Une efficacité supérieure à 90 % a été constatée dans toutes les tranches d'âge, mais avec des données d'IC95% moins convaincantes chez les 18-30 ans (91,9 % ;  IC95% : 51,2 - 99,3), peut-être en lien avec un effectif plus faible (environ 10 % de l'effectif total) et une probabilité moindre de formes symptomatiques.
Une efficacité légèrement moindre a été notée chez les femmes, sans données de significativité (87,5 % versus 94,2 % ; IC95% : 73,4 - 94,2 versus 87,2 -9 7,4), probablement en lien avec le fait que les femmes ne représentaient qu'environ 38 % des participants.
À noter que les cas de COVID-19 survenus entre les deux injections n'ont pas été pris en compte dans l'analyse intermédiaire (63 dans le groupe vacciné, 34 dans le groupe témoin – de nouveau, ne pas oublier que l'effectif du groupe contrôle était 3 fois moindre). Une estimation du taux de protection après la 1re injection donne une valeur de 73,1 % (IC95% : 63,7-80,1).

Une efficacité probable contre les formes graves
Concernant les formes décrites comme « modérées à sévères » (définition dans l'appendice de l'article de The Lancet), aucune forme de ce type n'a été signalée dans le groupe vacciné contre 20 dans le groupe témoin (100 % ; IC95% : 94,4 - 100,0, p<0,0001). Au cours des 2 semaines précédant la 2e injection, le taux de protection contre les formes modérées à sévères est estimé à 73,6 % (IC95% non précisé, p=0,048).

L'analyse des données d'efficacité chez les personnes les plus âgées
Chez les personnes de plus de 60 ans (entre 60 et 70 ans pour la vaste majorité d'entre elles), le taux de protection était de 91,8 % (IC95% : 67,1 - 98,3, p<0,0004 ; 2 cas dans le groupe vacciné versus 8). Les données manquent concernant le taux de protection chez les personnes de plus de 70 ans.
Étonnamment, en dépit de la proportion non négligeable de personnes souffrant de comorbidités incluses dans cet essai (environ 25 %), aucune donnée relative au taux de protection dans cette population n'est donnée dans l'analyse intermédiaire publiée dans The Lancet.

Les questions relatives à l'efficacité qui demeurent en suspens
Comme pour les autres vaccins disponibles ou sur lesquels nous disposons de résultats d'essais de phase 3, de nombreuses questions sur l'efficacité de ce vaccin demeurent sans réponse :
  • la persistance de la protection obtenue dans le temps ;
  • l'efficacité parmi les populations souffrant de comorbidités ;
  • l'efficacité chez les personnes âgées de plus de 70 ans ;
  • l'efficacité contre les variants de SARS-CoV-2 qui inquiètent actuellement ;
  • l'efficacité chez les enfants et les moins de 18 ans ;
  • l'efficacité contre les formes asymptomatiques de la COVID-19 ;
  • l'effet de ce vaccin sur la mortalité ;
  • l'efficacité contre les effets à long terme des infections acquises malgré le vaccin ;
  • l'efficacité sur la transmission du virus en cas de contamination d'une personne malgré le vaccin.
Des données de toxicité moins sollicitées que dans les autres essais
Le processus de collecte des effets indésirables a été moins « proactif » que dans les études de phase 3 des vaccins désormais disponibles. Si les participants ont été équipés d'applications mobiles destinées à leur permettre de déclarer ces effets, il n'y a, à l'inverse des autres essais, pas eu de sollicitation systématique à les déclarer. Outre cette application, des visites (en présentiel ou en distanciel) ont été assurées à J28, J42 et J180.
La sécurité du vaccin Gam-COVID-Vac a été évaluée sur 12 296 patients ayant reçu une ou deux doses de vaccins et ces données sont présentées dans l'appendice de l'article de The Lancet.

Des effets indésirables post-injection habituels
Les effets indésirables les plus souvent signalés ont été ceux observés après les injections : syndrome grippal, réaction au site d'injection, maux de tête et fatigue. Environ 94 % d'entre eux étaient de grade 1. Chez les sujets de plus de 60 ans (N=1 369 dans l'analyse de toxicité), 15 % des personnes vaccinées ont développé un syndrome grippal (8,8 % dans le groupe contrôle) et 5,4 % une réaction au site d'injection (1,2 %).

Données sur les effets indésirables rares ou sévères
Des effets indésirables rares ont été également signalés : 91 dans le groupe vacciné et 31 dans le groupe placebo (donc avec une fréquence égale du fait de la différence de taille entre les 2 groupes). Certains étaient plus fréquents chez les personnes vaccinées, mais néanmoins rares : rash cutané, réaction allergique, réactivation d'un herpès, lymphadénopathie axillaire, par exemple.
Des effets indésirables sévères ont également été signalés : 70 cas chez 68 participants, 45 dans le groupe vacciné (0,3 %) et 23 dans le groupe témoin. Selon les auteurs (et le comité indépendant de surveillance des données), aucun de ces cas n'a été considéré comme lié à la vaccination. Il s'agissait essentiellement de problèmes vasculaires (crise hypertensive, 2 cas versus 0) ou cardiaques (fibrillation auriculaire, 5 cas
versus 1). Chez les personnes de plus de 60 ans vaccinées, il a été rapporté un cas de lithiase urinaire, un cas de thrombose profonde et un cas d'abcès des extrémités lié à une blessure.
Quatre décès ont été signalés, dont 3 dans le groupe vacciné. Aucun de ces décès n'a été considéré comme lié à la vaccination : un accident avec fracture de la colonne vertébrale et 2 décès dus à la COVID-19 (survenus dans la semaine suivant la 1re injection, chez un patient ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire grave non déclarés à l'inclusion et un autre avec « des troubles endocriniens »). Considérant la rapidité de ces décès par COVID-19, et nonobstant la PCR négative au jour de la 1re injection, ces deux patients ont été considérés comme ayant été infectés avant leur inclusion dans l'étude.
Globalement, le profil de toxicité du vaccin Gam-COVID-Vac est donc plutôt bon. Des données de vaccinovigilance sont collectées sur le million de personnes à haut risque d'infection qui ont déjà été vaccinées depuis septembre 2020.

Les questions relatives à la toxicité qui demeurent en suspens
Comme pour les autres vaccins évalués ou en cours d'évaluation, des questions demeurent relatives à la sécurité du vaccin Gam-COVID-Vac :
  • la possibilité d'effets indésirables graves rares ou décalés dans le temps ;
  • la possibilité de COVID-19 aggravée par la vaccination (voir notre article sur le sujet) même si le moindre nombre de formes sévères dans le groupe vacciné est rassurant ;
  • la toxicité chez les moins de 16 ans, les femmes enceintes et allaitantes et les personnes immunodéprimées.
Les études qui restent à faire sur le vaccin Gam-COVID-Vac (Sputnik V)
Même si les résultats présentés dans l'analyse intermédiaire sont positifs et rassurants, il reste des zones grises pour lesquelles il sera nécessaire de mener des études complémentaires afin de répondre aux questions en suspens citées précédemment.
En particulier, cet essai de phase 3 souffre de la sous-représentation de deux tranches d'âge : les 18-30 ans et les plus de 60 ans. Si les données d'efficacité chez les 18-30 ans semblent néanmoins fiables, il n'en est pas de même pour les plus de 60 ans et, en particulier, les plus de 70 ans.
D'autres essais ont lieu actuellement avec ce vaccin en Russie, Biélorussie, aux Émirats arabes unis et en Inde. De plus, début janvier, la mise en œuvre d'un essai destiné à évaluer l'efficacité d'une seule dose de ce vaccin a été approuvée en Russie.

En conclusion, les données de l'analyse intermédiaire du vaccin Gam-COVID-Vac (Sputnik V) sont à la fois :
  • Positives, avec un taux de protection supérieur à celui des autres vaccins à adénovirus (AstraZeneca avec 59,5 % selon l'EMA et Janssen/Johnson & Johnson avec 66 % selon l'analyse des National Institutes of Health, NIH) et une efficacité très probable contre les formes sévères. Ce taux de protection semble conservé dans toutes les tranches d'âge prises en compte, même si, de l'aveu des auteurs, cette stratification a abouti à des effectifs un peu faibles dans chaque strate et, en particulier, les plus jeunes et les plus âgés. L'efficacité chez les plus de 70 ans reste à confirmer.
  • Rassurantes avec un profil de toxicité après la 2e injection acceptable (malgré la courte durée de suivi médiane, soit 27 jours).
Plus ennuyeuse est l'absence de publication du taux de protection chez les personnes souffrant de comorbidités, malgré leur importance numérique dans cet essai (environ 25 %). S'il est compréhensible que ces données, analysées post hoc, soient moins fiables que celles concernant les tranches d'âge, il aurait été néanmoins rassurant qu'elles soient publiées dans l'analyse intermédiaire. Ce n'est pas le cas et cela reste la grande inconnue concernant ce vaccin.

Le Centre Gamaleya a annoncé préparer un dossier de soumission de l'ensemble de ces données à l'Agence européenne du médicament (avec l'aide d'experts allemands pour la mise en forme) en vue d'une AMM européenne. Cette agence a confirmé, au cours de la conférence de presse, son avis favorable au vaccin AstraZeneca, avoir rendez-vous dans les jours qui viennent avec des représentants du Centre Gamaleya pour préparer une présentation des données à son CHMP (Committee for Human Medicinal Products).
 
©vidal.fr

Pour aller plus loin

Le protocole de l'essai de phase 3 du vaccin Gam-COVID-Vac (Sputnik V)
Clinical Trial of Efficacy, Safety, and Immunogenicity of Gam-COVID-Vac Vaccine Against COVID-19 (RESIST), NCT04530396, ClinicalTrials.gov

Les résultats de l'analyse intermédiaire de l'essai de phase 3 dans The Lancet
Logunov DY, Dolzhikova IV, Shcheblyakov DV et al. Safety and efficacy of an rAd26 and rAd5 vector-based heterologous prime-boost COVID-19 vaccine: an interim analysis of a randomised controlled phase 3 trial in Russia. Lancet, 2 février 2021

L'appendice de cet article contenant, entre autres, les données de toxicité

Les résultats des essais de phase 1/2 sur le vaccin Gam-COVID-Vac (Sputnik V)
Logunov DY, Dolzhikova IV, Zubkova OV et al. Safety and immunogenicity of an rAd26 and rAd5 vector-based heterologous prime-boost COVID-19 vaccine in two formulations: two open, non-randomised phase 1/2 studies from Russia. Lancet 2020; 396: 887–97

La « note of concern » des scientifiques italiens sur les données d'immunogénicité de l'essai de phase 2

L'analyse des NIH sur les résultats du vaccin à adénovirus Janssen/Johnson & Johnson
Janssen Investigational COVID-19 Vaccine: Interim Analysis of Phase 3 Clinical Data Released, NIH, 29 janvier 2021

Notre article sur l'avis de l'EMA sur le vaccin AstraZeneca
Vaccin AstraZeneca : les données de l'avis favorable de l'Agence européenne du médicament, VIDAL News, 2 février 2021

Notre article sur les risques de maladie aggravée après vaccination contre la COVID-19
Vaccins contre la COVID-19 : doit-on s'inquiéter du risque de maladie aggravée chez les personnes vaccinées ?, VIDAL Actus, 3 novembre 2020
Sources

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