#Médicaments #Prise en charge

SPOTOF Gé (acide tranéxamique) : augmentation du taux de remboursement à 65 %

Depuis le 27 juin 2017, le taux de remboursement de l'antihémorragique antifibrinolytique, SPOTOF Gé (acide tranéxamique), est passé de 30 % à 65 %.

Ce nouveau taux est ainsi aligné sur celui du médicament référent EXACYL

Il s'applique aux 2 présentations de SPOTOF, en solution buvable (SPOTOF 1 g/10 mL) et en comprimé pelliculé (SPOTOF 500 mg).
David Paitraud 29 juin 2017 Image d'une montre2 minutes icon Ajouter un commentaire
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Au cours de la coagulation, le fibrinogène (soluble) est transformé par la thrombine en fibrine insoluble qui conduit à la formation d'un caillot (illustration).

Au cours de la coagulation, le fibrinogène (soluble) est transformé par la thrombine en fibrine insoluble qui conduit à la formation d'un caillot (illustration).


Augmentation du taux de prise en charge de 30 % à 65 %
Le taux de prise en charge de SPOTOF Gé (acide tranéxamique) par l'Assurance maladie est passé de 30 % à 65 % depuis le 27 juin 2017

Ce nouveau taux s'applique aux 2 présentations de SPOTOF Gé : 

Un taux de prise en charge aligné sur celui du référent
Avec ce changement, SPOTOF Gé et son référent EXACYL, dont il est le seul générique, disposent désormais du même taux de remboursement.

Le taux de remboursement d'EXACYL avait été revu à la hausse en 2013, conformément à l'avis de la Commission de la transparence du 12 juin 2013

La Commission avait alors attribué à l'acide tranexamique :
  • un SMR important dans le traitement des ménorragies et ménorragies :
    • par dysfonctionnement hormonal,
    • secondaires à des lésions traumatiques ou infectieuses ou dégénératives de l'utérus,
  • un SMR modéré dans les autres indications (Cf. Encadré 1). 

Encadré 1 - Les indications de SPOTOF Gé
SPOTOF Gé est indiqué dans la prise en charge des accidents hémorragiques
  • dus à un état fibrinolytique primitif généralisé ;
  • au cours d'un traitement à effet fibrinolytique ;
  • entretenus par une fibrinolyse locale, comme c'est le cas dans :
    • ménorragies et métrorragies : par dysfonctionnement hormonal, ou secondaires à des lésions traumatiques, infectieuses ou dégénératives de l'utérus,
    • hémorragies digestives,
    • hématuries d'origine basse : des adénomes prostatiques, des néoplasies malignes prostatiques et vésicales, des lithiases, et plus généralement des affections urinaires hémorragiques, au décours des interventions chirurgicales prostatiques et des actes chirurgicaux intéressant le tractus urinaire,
    • hémorragies opératoires otorhinolaryngologiques (adénoïdectomies et amygdalectomies).

Concernant le traitement des ménométrorragies, la Commission de la transparence avait revu sa position en tenant compte des recommandations émises en 2008 par le CNGOF (Collège national des gynécologues et obstétriciens français), considérant que l'acide tranexamique est un traitement de première intention, comme les alternatives suivantes : L'ensemble de ces alternatives a un SMR important

Pour aller plus loin
Avis relatif à la décision de l'Union nationale des caisses d'assurance maladie portant fixation du taux de participation de l'assuré applicable aux spécialités SPOTOF (Journal officiel du 27 juin 2017, texte 116)

Prise en charge des ménométrorragies en préménopause - ?Recommandations pour la pratique clinique - CNGOF, 2008

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