Un enfant survit a une morsure d’araignée à toile-entonnoir en Australie

En Australie, un garçon âgé de 10 ans été mordu par l'une des araignées les plus venimeuses au monde, dite à toile-entonnoir. Il a survécu après avoir avoir été traité par 12 doses de sérum antivenimeux. L'enfant a été mordu à un doigt en aidant son père à nettoyer un hangar. L'araignée a été capturée et emmenée à l'Australian Reptile Park près de Sydney pour un programme de recueil du venin.

Les araignées à toile-entonnoir appartiennent à la sous-famille des Atracinae, elle-même une sous-famille des Hexathelidae, qui comporte trois genres : Atrax, Hadronyche et Illawarra. Cette sous-famille comporte 40 espèces, toutes dangereuses, dont 6 sont potentiellement mortelles (l'araignée à toile-entonnoir en croissant, Hadronyche formidabilis, H. cerberea, H. versuta ou araignée des montagnes bleues, H. infensa ou araignée des Darling Downs et enfin H. macquariensis, ou araignée de Port Macquarie. Toutes ces espèces sont endémiques en Australie.

Les araignées à toile-entonnoir établissent leur repaire dans des habitats humides, tièdes et naturellement protégés (à l'abri de rochers, dans les troncs ou branches pourris, et parfois à plusieurs mètres au-dessus du sol). La plupart des espèces vivent dans les régions forestières humides de la côte est et sur les hauts plateaux de l'Australie, de la Tasmanie au nord du Queensland.

Presque toutes les attaques mortelles pour l'homme sont infligées par des mâles errants reconnaissables à la courbure caractéristique de l'extrémité de leurs pédipalpes (sorte de mandibules)  et pullulent les mois d'été (février-mars) en quête de femelles ; ils font preuve d'une extrême agressivité s'ils se sentent menacés. Ces araignées ont une attirance pour les milieux aquatiques, de sorte qu'il n'est pas rare d'en trouver autour des piscines, voire dans le bassin lui-même. Ces araignées peuvent survivre plusieurs heures à une immersion et mordre lorsqu'on les retire de l'eau.

Leur venin peut conduire à un arrêt cardiaque, des troubles neurologiques et une détresse respiratoire.

Source : ProMED.