Dans certains cas, il est possible de prélever des organes (cœur, rein, foie) chez une personne qui vient de décéder pour les transplanter chez un patient en attente de greffe. L’équipe médicale informe les proches qu’un prélèvement peut être envisagé. La question est ensuite de savoir si le donneur potentiel avait exprimé son accord ou au contraire son refus pour que ses organes soient prélevés après sa mort. Une situation délicate, d’autant plus si le sujet du don d’organes n’a jamais été abordé auparavant, comme c’est souvent le cas.
C’est pourquoi, en 2011, l’Agence de la biomédecine a lancé une campagne invitant les Français à dire leur choix, quel qu’il soit, à leur entourage. En France, en théorie, une personne qui n’a pas exprimé son refus est considérée comme donneur potentiel. Les personnes qui refusent le don d’organes peuvent s’inscrire sur le Registre national des refus, seul dispositif ayant une valeur légale.
Le réseau social Facebook pourrait devenir un moyen supplémentaire pour exprimer son choix concernant le don d’organes. Depuis quelques jours, il propose aux utilisateurs américains et britanniques d’indiquer dans leur profil s’ils sont donneurs d’organes potentiels ou non. Des liens vers les registres officiels de donneurs d’organes sont proposés afin d’officialiser cette démarche. Cette initiative vise à augmenter le nombre de donneurs d’organes.
Ce renseignement n’est pas encore demandé aux utilisateurs français. Néanmoins, ces derniers peuvent se rendre sur la page Facebook intitulée « Don d’organes, je le dis », sur laquelle ils peuvent laisser des commentaires et faire connaître leur position vis-à-vis du don d’organes.
Source : AFP, 2 mai 2012.
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