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Lorsqu'on lit le paragraphe concernant les effets indésirables d’un médicament, on est parfois surpris d’y trouver des symptômes contre lesquels ce médicament est censé agir. Un médicament antitussif peut parfois provoquer une toux, une crème apaisante des irritations... les cas illustrant ce paradoxe sont relativement nombreux. Dernier exemple en date, les biphosphonates.
Les biphosphonates sont prescrits chez les patients atteints d’ostéoporose ou de maladie de Paget (deux maladies qui fragilisent les os) afin de prévenir les fractures osseuses, en particulier les fractures du col du fémur (hanche). Plusieurs biphosphonates sont commercialisés en France, parmi lesquels l’Actonel (risédronate), le Bonviva (ibandronate), le Didronel et génériques (étidronate) ou le Fosamax et génériques (alendronate).
Selon les dernières conclusions de l’Ema (Agence européenne du médicament), la prise de biphosphonates serait associée à la survenue de certaines formes atypiques de fracture du fémur (os de la cuisse). Pour l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), il est important d’informer les patients traités par biphosphonates sur ce risque. Si des douleurs, une faiblesse ou une gêne sont ressenties dans la cuisse ou la hanche, le patient doit rapidement consulter son médecin. L’Agence recommande par ailleurs aux médecins de réévaluer tous les cinq ans la nécessité de poursuivre un traitement par biphosphonates.
Source : Biphosphonates et fractures atypiques du fémur – Point d’information. Afssaps, 5 décembre 2011.
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