bébé qui pleure
Secouer un bébé est un geste aux conséquences graves. Il peut conduire à un traumatisme crânien entraînant des séquelles à vie, voire un décès dans dix à quarante pour cent des cas. Chaque année, en France, les médecins identifient environ deux cents cas de syndromes de bébés secoués. Un nombre qui, selon les autorités de santé, serait fortement sous-estimé. De plus, le taux de récidive s’élèverait à plus de 50%.
Selon la Haute autorité de santé (HAS), la sensibilisation des parents est essentielle pour prévenir ce geste. Dans une vidéo réalisée à l’attention des parents et mise en ligne sur le site de la HAS, le docteur Anne Laurent-Vannier, chef de service en rééducation des maladies neurologiques acquises de l'enfant (hôpitaux de Saint-Maurice) explique « qu’un bébé peut pleurer plus de deux heures par jour, parfois sans s’arrêter ». Ces pleurs incessants peuvent provoquer une exaspération chez les parents. Face à cette situation, il est recommandé de coucher le bébé sur le dos, dans son lit, et de quitter la pièce. Un réflexe simple qui permet à l’adulte de se détendre.
L’autre difficulté relevée par la HAS concerne le diagnostic du syndrome du bébé secoué. Des recommandations ont été élaborées afin d’aider les professionnels de santé à repérer un bébé secoué et pour préciser la démarche à mettre en œuvre pour le protéger.
Source : Bébé secoué : une forme mal connue de maltraitance aux conséquences irréparables. HAS, 13 septembre 2011.
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