enfant se lavant les mains
Chez les enfants, la gastro-entérite est le plus souvent due à un virus de la famille des rotavirus. Ces derniers sont particulièrement contagieux et les collectivités, l’école par exemple, constituent des lieux favorables à la contamination. Pour limiter la transmission des virus de la gastroentérite, l’hygiène des mains est la recommandation principale.
Cependant, entre le lavage des mains à l’eau et au savon et l’utilisation d’une solution hydro-alcoolique (solution de nettoyage sans eau), quelle méthode offre les meilleurs résultats ? Une étude française a permis de comparer ces deux méthodes de prévention et de connaître ainsi l’impact de l’utilisation d’une solution hydro-alcoolique sur la transmission de la gastroentérite.
L’étude a été réalisée à Orléans, dans deux écoles primaires (enfants de 6 à 10 ans), pendant 17 semaines au cours de l’hiver 2007-2008. Dans la première école (217 enfants), les enfants disposaient sur leur table d’un flacon de solution hydro-alcoolique. Ils étaient invités à s'en frotter les mains deux fois, le matin et l’après-midi, ainsi qu’en sortant des toilettes. Dans la seconde école (261 enfants), les enfants devaient se laver les mains avec du savon aux toilettes ou dans les couloirs. Dans les deux situations, l’hygiène des mains était supervisée par les enseignants.
Les résultats de cette étude montrent que le risque de gastroentérite a été divisé par deux chez les enfants utilisant la solution hydro-alcoolique, à condition que cette utilisation soit systématique et contrôlée, c’est-à-dire sous la surveillance des enseignants. L’étude a également montré d'autres conséquences directement liées à une bonne hygiène des mains chez les enfants : le taux d’absentéisme scolaire et le nombre de consultations médicales ont été plus faibles chez les enfants ayant utilisé les solutions hydro-alcooliques.
Source : Prazuck T et al. : Reducing Gastroenteritis Occurrences and Their Consequences in Elementary Schools With Alcohol-based Hand Sanitizers. Pediatrics Infectious Disease Journal, 2010.
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