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Transmission de la Fièvre hémorragique de Crimée-Congo par aérosol en Russie (Rostov)

11 janvier 2015 Image d'une montre1 minute icon Ajouter un commentaire
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Les scientifiques russes ont publié le 7 janvier 2015 dans l'International Journal of Infectious Diseases 8 cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo confirmés au laboratoire chez des personnels de santé.

Une femme âgée de 23 ans, enceinte de 22 semaines, est admise dans un hôpital de la région du sud-ouest de Rostov où la fièvre hémorragique de Crimée-Congo est endémique. Le diagnostic de fièvre hémorragique de Crimée-Congo est confirmé en laboratoire au cinquième jour d'hospitalisation. La patiente est intubée et placée sous assistance respiratoire, en réanimation. Elle décède le lendemain.

Huit personnels de  santé (trois médecins, quatre infirmières, et un accompagnateur) ont développé une fièvre hémorragique de Crimée-Congo confirmée au laboratoire de 1 à 4 jours après le décès de la patiente. Trois de ces personnels avaient mis en œuvre des procédures générant des aérosols. Une infirmière et un anesthésiste, qui ne ont pas exécuter des procédures générant des aérosols, n'avaient pas de contact direct ou indirect avec les fluides corporels de la patiente. Tous ces personnels avaient travaillé dans la chambre de la patiente pendant la période d'exposition potentiel sans lunettes et respirateurs, portant seulement des gants jetables, masques chirurgicaux et des blouses, qui ne protègent pas la peau, la conjonctive, et les voies respiratoires supérieures contre les aérosols.

Le virus de la fièvre hémorragique de crimée-Congo est du genre Nairovirus, de la famille des Bunyaviridae. Il est transmis à l'homme par piqûre de la tique Hyalomma ou par contact avec du sang humain infecté ou du sang et les tissus animaux pendant et immédiatement après l'abattage. Le virus peut causer de graves épidémies de fièvre hémorragique virale avec un taux de létalité de 10 à 40 %.

Bien que le contact avec le sang et les sécrétions représente la principale cause des infections nosocomiales, ces cas fournissent des preuves impliquant que la transmission par aérosol de la fièvre hémorragique de crimée-Congo est possible.

Source : Promed.

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