#Médecine des voyages

En Afrique, après Ebola, le virus Nipah sur les rangs...

1
2
3
4
5
(aucun avis, cliquez pour noter)
Publicité
Médecine des voyages

Médecine des voyages

En Afrique, selon une étude américaine réalisée au Cameroun, publiée le 18 novembre 2014 dans la revue scientifique Nature Communications, le virus Nipah a déjà infecté de nombreuses personnes.

Selon cette étude des henipavirus, tels que le virus Nipah ou le virus Hendra, ont été transmis par des chauves-souris à l'homme en Afrique, alors même qu'ils n'avaient été observés pour l'instant qu'en Australie et en Asie.

Après avoir analysé les échantillons sanguins de 44 chauves-souris frugivores et de 487 personnes dans le sud du Cameroun, les chercheurs américains concluent que près de la moitié des chiroptères et environ 1 % des personnes étudiées présentaient des anticorps contre les henipavirus, notamment le virus Nipah. L'étude est donc formelle : les résultats indiquent soit une infection actuelle soit une infection passée...

Bien que le virus Nipah soit inoffensif pour les chauves-souris, il a provoqué des infections graves chez plusieurs animaux domestiques, dont les porcs. Il a surtout été à l'origine de plusieurs cas graves et décès chez l'homme en Malaisie, à Singapour, au Bangladesh et en Inde. De récents foyers d'épidémie ont provoqué des syndromes respiratoires aigus et des encéphalites, une transmission de personne à personne et une létalité (proportion de décès parmi les cas) de plus de 90 % chez les personnes infectées.

Les henipavirus, type Nipah, partagent avec les filovirus, type Ebola, le même réservoir naturel : les chauves-souris Pteropus.

Les personnes positives vivaient toutes dans des régions ayant connu d'importantes déforestations et qui avaient rapporté avoir manipulé de la viande de chauve-souris, soulignent les chercheurs qui indiquent qu'à ce stade ils ne peuvent pas dire si les personnes infectées au Cameroun sont restées asymptomatiques ou si elles ont développé des maladies. "Nos résultats justifient une surveillance accrue pour déterminer la fréquence de ces transmissions en Afrique et la nécessité d'une collaboration internationale et d'une approche interdisciplinaire pour déterminer la virulence de ces henipavirus africains" concluent-ils.

Source : Promed.

Commentaires

Ajouter un commentaire
En cliquant sur "Ajouter un commentaire", vous confirmez être âgé(e) d'au moins 16 ans et avoir lu et accepté les règles et conditions d'utilisation de l'espace participatif "Commentaires" . Nous vous invitons à signaler tout effet indésirable susceptible d'être dû à un médicament en le déclarant en ligne.
Pour recevoir gratuitement toute l’actualité par mail Je m'abonne !
Publicité
Dans la même rubrique
Publicité
Presse - CGU - Conditions générales de vente - Données personnelles - Politique cookies - Mentions légales