
L'utilisation des vaccins grippaux doit se baser sur les recommandations officielles.
Par arrêté du 31 juillet 2013, publié au Journal officiel du 7 août 2013, les conditions de prises en charge des vaccins grippaux AGRIPPAL, FLUARIX, IMMUGRIP, INFLUVAC et VAXIGRIP sont modifiées.
Par rapport à l'arrêté du 10 juin 2011 (Journal officiel du 17 juin 2011), ces vaccins sont désormais remboursables aux assurés sociaux dans les indications supplémentaires suivantes :
Pour mémoire
Sources et ressources complémentaires
Par rapport à l'arrêté du 10 juin 2011 (Journal officiel du 17 juin 2011), ces vaccins sont désormais remboursables aux assurés sociaux dans les indications supplémentaires suivantes :
- les femmes enceintes quel que soit le trimestre de la grossesse (auparavant, le remboursement de ces vaccins chez les femmes enceintes ne concernanient que celles atteintes de certaines pathologies) ;
- les personnes, y compris les enfants à partir de l'âge de 6 mois, atteintes de maladie hépatique avec ou sans cirrhose ;
- les personnes obèses avec un indice de masse corporelle (IMC) égal ou supérieur à 40 mg/m².
Pour mémoire
Les indications thérapeutiques ouvrant déjà droit à la prise en charge ou au remboursement par l'assurance maladie des spécialités AGRIPPAL, FLUARIX, IMMUGRIP, INFLUVAC et VAXIGRIP sont par ailleurs :
- les personnes âgées de 65 ans et plus ;
-
les personnes, y compris les enfants à partir de l'âge de 6 mois, atteintes des pathologies suivantes :
- affections broncho-pulmonaires chroniques répondant aux critères de l'ALD 14 (asthme et BPCO) ;
- insuffisances respiratoires chroniques obstructives ou restrictives quelle que soit la cause, y compris les maladies neuromusculaires à risque de décompensation respiratoire, les malformations des voies aériennes supérieures ou inférieures, les malformations pulmonaires ou les malformations de la cage thoracique ;
- maladies respiratoires chroniques ne remplissant pas les critères de l'ALD mais susceptibles d'être aggravées ou décompensées par une affection grippale, dont asthme, bronchite chronique, bronchiectasies, hyperréactivité bronchique ;
- dysplasie broncho-pulmonaire traitée au cours des six mois précédents par ventilation mécanique et/ou oxygénothérapie prolongée et/ou traitement médicamenteux continu (corticoïdes, bronchodilatateurs, diurétiques) ;
- mucoviscidose ;
- cardiopathies congénitales cyanogènes ou avec une HTAP et/ou une insuffisance cardiaque ;
- insuffisances cardiaques graves ;
- valvulopathies graves ;
- troubles du rythme graves justifiant un traitement au long cours ;
- maladies des coronaires ;
- antécédents d'accident vasculaire cérébral ;
- formes graves des affections neurologiques et musculaires (dont myopathie, poliomyélite, myasthénie, maladie de Charcot) ;
- paraplégie et tétraplégie avec atteinte diaphragmatique ;
- néphropathies chroniques graves ;
- syndromes néphrotiques ;
- drépanocytoses, homozygotes et doubles hétérozygotes S/C, thalasso-drépanocytose ;
- diabète de type 1 et de type 2 ;
- déficits immunitaires primitifs ou acquis (pathologies oncologiques et hématologiques, transplantation d'organe et de cellules souches hématopoïétiques, déficits immunitaires héréditaires, maladies inflammatoires et/ou auto-immunes recevant un traitement immunosuppresseur), excepté les personnes qui reçoivent un traitement régulier par immunoglobulines. Sujets infectés par le VIH quels que soient leur âge et leur statut immunovirologique ;
- l'entourage familial des nourrissons âgés de moins de 6 mois présentant des facteurs de risque de grippe grave ainsi définis : prématurés, notamment ceux porteurs de séquelles à type de broncho dysplasie et enfants atteints de cardiopathie congénitale, de déficit immunitaire congénital, de pathologie pulmonaire, neurologique ou neuromusculaire ou d'une affection de longue durée (cf. supra) ;
- les personnes séjournant dans un établissement de soins de suite ainsi que dans un établissement médico-social d'hébergement quel que soit leur âge ;
- les professionnels de santé libéraux en contact régulier et prolongé avec des sujets à risque de grippe sévère : médecin généraliste, infirmier, sage-femme, pédiatre, pharmacien titulaire d'officine, masseur-kinésithérapeute.
Sources et ressources complémentaires
- Arrêté du 31 juillet 2013, publié au Journal officiel du 7 août 2013
- Arrêté du 10 juin 2011, publié au Journal officiel du 17 juin 2011
Sources
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