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Corticothérapie post-natale chez le nouveau-né prématuré, le point de l'Afssaps

Corticothérapie post-natale chez le nouveau-né prématuré, le point de l'Afssaps

David Paitraud 29 octobre 2010 Image d'une montre2 minutes icon Ajouter un commentaire
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L'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) publie un état des lieux et propose une conduite à tenir quant à la mise en place d'une corticothérapie post-natale chez le nouveau-né prématuré dans la prévention et le traitement de la dysplasie bronchopulmonaire (DBP).

En effet, une enquête menée en 2006 auprès des services de néonatalogie français a montré une utilisation fréquente (57 % des centres) de la corticothérapie chez le grand prématuré dans la DBP.
L'objectif est donc d'inciter à une utilisation plus maîtrisée en termes de sécurité des corticoïdes chez le nouveau-né prématuré, en raison notamment de leurs conséquences neurodéveloppementales.
L'analyse des données a notamment permis de séparer les situations dans lesquelles il est acceptable de recourir à la corticothérapie dans la prévention et le traitement de la DBP et les autres :
  • la corticothérapie peut être envisagée uniquement après les 3 premières semaines de vie chez les très grands prématurés dépendants d'une ventilation mécanique dans le seul but d'aider à l'extubation (ou d'éviter une réintubation secondaire liée à la sévérité de la DBP) ;
  • la dexaméthasone a fait l'objet de nombreuses études cliniques randomisées. Son intérêt pour la fonction respiratoire est démontré, mais un effet délétère sur le développement neurocognitif conduit à déconseiller son utilisation ;
  • les quelques études disponibles suggèrent que la bétaméthasone a une efficacité comparable à celle de la dexaméthasone et un profil de risque inconnu à long terme ;
  • ni l'hydrocortisone injectable ni les autres corticoïdes n'ont été évalués en prévention de la DBP et ils ne doivent donc pas être administrés dans cette indication ;
  • si la corticothérapie inhalée facilite l'extubation, son efficacité en termes de morbidité respiratoire et son profil de risque à long terme ne sont pas établis.
Sources

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